lundi 25 août 2008

Jours 15 à 22 : New York (17 au 24 Août 2008)

Jour 15 : Trajet Atlanta - New York

Vol dans encombres d'environ 2h30 en direction de l'aéroport de Newark, situé à une vingtaine de Km de Manhattan.
Le plan est alors de prendre une navette vers downtown puis un bus qui remonte broadway pour s'arreter non loin de l'auberge, au niveau du milieu de Central Park (côté ouest).
Mais un brave autochtone me conseil (à juste titre ?) de prendre le métro dont je n'avais même pas un plan. Résultat, le métro c'est cool avec tous ses bagages... sauf quand on monte dans le mauvais train qui nous emmène dans le Queens :o)
Y'a pas mort d'homme, j'arrive finalement sans encombres à l'auberge en fin d'après-midi.

L'auberge est immense (600 lits) et vraiment pas mal: toutes commodités (grande cuisine commune, salle avec écran géant, salle commune avec canapés, petit backyard avec tables en bois et écureuils...) et bien tenu.

Bon, après faut pas avoir le sommeil léger dans un dortoir de 12 lits... mais ceux qui me connaissent savent que ça ne me pose aucun problème :o)
Le quartier est assez calme bien que situé entre le nord de Broadway et une grande cité au milieu d'immeubles d'une dizaine d'étages en briques rouges.

Soirée découverte de l'auberge et du quartier avec salade géante au "Metro burger" avant une première grosse journée New Yorkaise le lendemain.

Jour 16 : Statue de la liberté, financial district, Rockfeller Center

Le lever est très matinal pour éviter une interminable (et probablement mortelle sous ce soleil de plomb :o) ) attente pour visiter la statue de la liberté.
Après 45 minutes de métro pour descendre à l'extrême sud de Manhattan, première sortie dans les rues de Big Apple et là... torticolis ! Je suis dans Battery Park et, en face de moi, se dresse un gratte-ciel en verre d'une soixantaine d'étages. C'est le premier et derrière, les uns derrière les autres, cela semble ne jamais s'arrêter. Au pied de cette tour de verre... une minuscule église, toute timide, semble se demander ce qu'elle fait ici depuis plus de 100 ans.

Bref, c'est le début du périple pour atteindre la statue. Ca commence par un contrôle de sécurité à base de (po-po-po-pop ?) détecteurs de métaux et autres artifices d'aéroport pour pouvoir monter dans le ferry.
Une quinzaine de minutes sont nécessaires pour atteindre l'île de la liberté où se dresse la grande dame.
Il fait toujours plus chaud et un autre contrôle (identique... en fait non, pire, avec scanner et tout le tralala) est imposé avant de pénétrer dans le socle et pouvoir regarder sous les jupons de la dame.
Les commentaires audio racontent comment la statue a été construite de plaques de cuivre en France, par Bartoldi et Effeil, et inaugurée sur cette île vers 1890 devant des millions de New Yorkais; super intéressant pour une simple bande audio !
L'attente pour monter n'en vaudrait pas la chandelle si un mini musée, illustrant sa construction, n'était présent dans le socle. Au final, on ne peut monter qu'au niveau des pieds de la statue... je ne sais pas si les gens qui ont fait la queue plusieurs pour acheter leur billet (s'ils ne l'ont pas fais comme moi sur le net) pensent que ça en vaut le coup.
Dans tous les cas, le simple fait de venir sur l'île (qui ne nécessite que le billet du ferry) est vraiment impressionnant.

C'est à ce moment que ça fait "aïeuh". Le moment où tu poses ton appareil photos sur le banc pour écrire une carte en te disant "Surtout tu l'oublies pas crétin hein" et que... tu l'oublies (crétin).
T'as beau y revenir en courant 15 minutes plus tard, tu ne retrouves pas ton appareil avec un billet de 100$ et un café à côté...

Bref, c'est donc la peine au coeur que je prends finalement le second ferry en direction d'Ellis Island, juste en face de Liberty Island.
Pour la petite histoire, Ellis Island fut, entre 1892 et 1954, le point de passage obligatoire de tous les immigrants aux USA; 12 millions de personnes au total.
Cette île est (sur)chargée d'histoire et on y trouve un registre électronique de tous ceux qui y sont passés.
Après sa rénovation, dans les années 80, l'immense et magnifique bâtiment principal est transformé en musée de l'immigration. Un audio-guide captivant vous faire revivre le long parcours de ces immigrants, dont leur vie entière tient dans 2 mâles et un baluchon, sur cette île qui détermine leur avenir: l'arrivée en paquebot, la longue attente au milieu de milliers d'autres personnes, les contrôles de santé, judiciaire, les dortoirs en attente du départ à NY... ou du retour chez eux.
Incontournable étape si vous allez à NY.

Les plans du reste de l'après-midi ont quelque peu changés.
Eh oui, un détour s'impose pour... acheter un appareil photo (le Julien ne peut concevoir un voyage sans photos).
Et là, surprise, à NY, même dans les grand magasins, on marchande encore plus dur que dans les souks de marrakech ! C'est comme ça qu'on gagne plus de 15% sur un appareil photo dont le prix est déjà bien sympa par rapport à la France (Merci à l'Euro dit le môssieur).
Bon, il faut dire que ça aide aussi de s'apercevoir, juste avant de payer, dans le magasine du magasin (J&R pour ne pas le nommer, la FNAC locale), que le prix officiel de l'APN est 40€ moins cher que le super prix qu'était censé m'avoir fait le vendeur dont je n'avais guère confiance (Si j'avais déjà déballé l'appareil, j'aurais bien pris une photos de son visage quand il a été obligé d'appeler son boss :o) )

C'est avec un super bridge au rabais dans les mains que j'arpente alors les rues du quartier financier pendant quelques heures.

Wall street, la réserve d'or nationale, les énormes banques, le stock exchange... et bien sur l'énorme trou béant, grouillant de tracteurs et divers camions, duquel on s'imagine encore jaillir les 2 tours jumelles du World Trade Center.

Evidemment, en portant un regard vers le ciel, on se repasse inévitablement le film des avions s'y écrasant, les gens qui tombent, la fumée, la poussière, les pompiers.
C'est le premier quartier rempli de gratte-ciels dans lequel j'ai l'occasion de me balader à pieds depuis mon arrivée et on s'y sent vraiment (vraiment) tout petit.

Après un petit break à South Street Seaport (et Pier 17), ex port historique de NY, et dans le quartier de l'hôtel de ville...

..., c'est au coucher du soleil que je me retrouve au pied de la grande tour du Rockfeller Center (Midtown), disposant d'une plateforme panoramique sur 3 étages.
Malheureusement, mauvais calcul au niveau de l'attente pour monter dans la tour, j'arrive sur la plateforme du 70ème étage à peine après que le soleil n'ait complètement disparu à l'horizon.
La vue en reste néanmoins époustouflante, pris en sandwich entre Central Park et l'Empire State building, l'océan et la Statue de la liberté à l'horizon, les lumières de la ville s'allumant à mesure que la nuit tombe sur la ville... wow encore !

L'anecdote du soir, de retour à la terre ferme et longeant la 50ème rue dans la pénombre à la recherche de l'Island Burger dont le routard fait les louanges, quelque chose attire mon regard en traversant Boradway dans trop savoir où je me trouve. Je tourne la tête vers le sud et, là, je comprends que je suis à 3 blocs de Times Square et la vision est... extra-terrestre. 100m d'écrans géants empilés en hauteur et des affiches publicitaires de 10m de haut dans tous les sens. Ca bouge, ça clignote, ça grouille, on croirait qu'il y fait plein jour avec toutes ces lumières.
Mon estomac primant sur ma curiosité je ne m'y laisse pas attirer (
j'irai dans le courant de la semaine quoi qu'il arrive) et poursuis ma quête de l'Island Burger...


Jour 17 : New York... à vélo et match de Baseball dans le Queens

La difficulté pour faire du vélo dans cette ville c'était bien... de trouver un vélo !
Et oui, si ça vous arrive et que vous êtes dans les environs de Central Park, ne cherchez pas désespérément une boutique de location. Vous pourriez bien perdre une bonne heure à marcher pour rien (hum). Cherchez plutôt des petits bonshommes aux abords du parc tenant des panneaux avec des vélos dessinés dessus. Abordez les alors, marchandez impérativement et suivez les dans un sous-sol de parking dans lequel sont entassés un tas de vélos et un bureau. Ca ne paie pas de mine mais le matériel est en bon état et le service sérieux... un peu spécial quoi.

Durant ces quelques heures à vélo, découverte de Central Park (en long en large et en travers): c'est grand, c'est vert et c'est plein de lacs et d'écureuils. Impressionnant quand même ce gros espace vert préservé en plein milieu de cette ville de 8M d'habitants.

Puis descente de Broadway jusqu'à Chinatown...

... et remontée jusqu'à Central Park en passant par Little Italy et Madison Avenue.
Contrairement à Vancouver, le vélo à NY c'est... la guerre !

C'est manger ou se faire manger tout cru par les milliards de voitures, bus et piétons qui grouillent dans cette fourmilière qu'est Broadway (qui traverse Manhattan du nord au sud). Certains diront que c'est suicidaire... mais, pour moi, Broadway en sens inverse c'est le panard :oD

L'aprem touche à sa fin, c'est l'annonce du grand soir... le match de Baseball des Mets au Shea Stadium dans le Queens !
C'est après une petite heure de métro que j'atteins la station déversant des vagues de supporters bleus et oranges. La première chose que l'on voit en sortant de la station est le gigantesque cylindre bleu de 6 étages qu'est le Shea Stadium, ainsi que le nouveau stade, en construction (le CitiField), et qui le remplacera la saison prochaine.

Pour atteindre ta place (qui se trouve évidemment tout en haut des gradins) tu dois grimper, grimper... grimper à pieds par de grandes allées inclinées d'où l'on peur regarder les gens, en bas du stade, devenir de la taille de fourmis multicolores. Puis tu pénètres dans l'enceinte des gradins et tu restes 5 minutes à contempler l'énormité du machin qui se trouve sous tes pieds et devant toi.
55'000 places dans une sorte de 2/3 de cylindre, un panneau d'affichage géant et une pelouse... verte.
PS pour Patôche: pari gagné ! Tu me dois un hot-dog :o)

Le match tient toutes ses promesses, après avoir été menés 3 à 2 pendant les 7 premières manches (sur 9 au total), les Mets (NY) mettent 5 points aux Braves (Atlanta) dans la 8ème manche et gagnent le match dans une ambiance terrible.
Je repars de là plein d'images dans la tête et de cochonneries dans l'estomac... super expérience :o)


Jour 18 : Harlem, Greenwich village, Staten Island et Times Square

La journée est consacrée à la découverte de quartiers que je connais pas encore, à commencer par le Harlem historique.
Cette visite est organisée par l'auberge et se déroule donc en compagnie d'une demi-douzaines d'aitres pensionnaires en provenance de pays variés.
Elle est conduite par un septuagénaire New Yorkais qui parle au moins 5 langues couramment et ne cesse de me surprendre avec son impressionnante culture, il semble tout savoir sur tout :Oo
Nous passons ainsi 3-4 heures à marcher dans le Harlem historique, à savoir les Heights et Sugar Hill en particulier, ses maisons caractéristiques (toutes fines et hautes avec l'escalier pour monter à la porte d'entrée) et sa super vue sur les bas quartiers de Harlem et le Yankees Stadium.

Ancien quartier bourgeois (à partir de la fin du 18ème siècle), il devint au début du 20ème siècle le centre de la culture Afro-Américaine. Chargé d'histoire quelque soit l'époque, de nombreuses figures y établirent leur vilégiature: politique (Alexander Hamilton, George Washington, Bill Clinton...), artistes (Louis Armstrong...), Sportifs (Magic Johnson...).
Et que tous les préjugés et à prioris tombent sur le champ. Que ceux qui associent encore Harlem à un ignoble ghetto sale et dangereux révisent leur jugement. Pour celà, 2 solutions: vous me faites confiance... ou vous vous y rendez ;o)

De ce pas je redescends vers le sud ouest de Manhattan pour passer quelques heures à Greenwich Village.
Sorti du métro à Washington Square, je m'empresse dans un premier temps de trouver ce qui, selon les dires, serait le playground où l'on peut voir du "Terrific Basketball" à Manhattan (on ne parle pas de Harlem bien sur :o) ). Bon, le playground est bien là mais le Basket est plus cradiffic que terrific... Une grosse troupe de gaillards qui se la jouent plus que ce qu'ils ne jouent, pas impressionné...

Bref, Greenwich Village, quartier résidentiel considéré comme le centre artistique de la ville.
Pour les amateurs de Friends et qui connaissent leur salon de thé / quartier général, on y trouve un certain nombre d'établissements de ce genre. C'est très calme (mais où sont donc passées toutes les voitures ?), les bâtiments sont souvent en briques, beaucoup sont du 19ème siècle, et surtout de taille... humaine.

Gros contraste avec le reste de Manhattan, mais super agréable par la même occasion.

Au détour d'une rue, un lieu à première vue banal attire tout de même l'attention.
En s'y approchant, on y découvre un grillage faisant l'angle d'une rue et revêtu de centaines de petits carreaux peints à la main. Sur l'un d'eux on y lira un émouvant message d'enfant écrit sur un dessin de casque de pompier: "Dad, 2001-09-11"...

Avant de retourner à l'auberge pour un autre tour avec des gens de l'auberge, un petit détour incontournable (pour moi) sur la 5ème avenue (où tout enseigne à la mode se doit d'être présente): le NBA Store :o)

Il s'agit autant d'un musée que d'un magasin. 2 étages d'objets de collection et de fringues, un écran géant, des jeux etc. Bien arrangé.

Donc, ce soir là, re-sortie en groupe organisée par l'hostel et accompagné de Don, un autre bénévole connaissant la ville comme sa pôche.
Cette fois-ci, nous partons à l'extrême sud de Manhattan pour prendre le ferry à South Seaport en direction de Staten Island. Cette île se trouve au sud de NY et si, à cette époque de l'année,
on prend le ferry de 19h20, on a alors le droit d'assister à un coucher de soleil inoubliable sur la Statue de la Liberté.

Ca, ça n'a pas de prix (oui, le ferry est gratuit :o) ).

Après un diner sur Staten Island, faisant face aux lumières de downtown Manhattan, nous faisons étape à Times Square sur le chemin du retour.
C'est le quartier de la démeusure caractérisée. Avec ses centaines de panneaux lumineux, écrans géants et diverses lumières, il y fait jour en pleine nuit.

Les magasins sont ouverts jusqu'à pas d'heure et les flics passent plus de temps à se faire prendre en photo avec un grand sourir sur leur beau cheval que de faire la circulation. Complètement hallucinant comme environnement.

Don nous file également des tuyaux pour trouver des billets pas cher pour les spectacles de Broadway mais je n'ai malheureusement pas réussi à en profiter durant cette courte semaine...

Jour 19 : Empire State Builing, Madison Square Garden, ONU, pont de Brooklyn

Le Jul' aime prendre des photos... qui en doutait encore ? Bref, il n'a pu resister, une fois de plus, à l'appel des hauteurs New Yorkaises.
Après Top of the Rock de nuit, cette fois-ci c'est l'Empire State Building au petit matin et avec (merci le Routard) son billet en main acheté sur le net (une montée sans réservation dans l'Empire un après-midi d'été vous coûtera au bas mot 3h de votre temps).
Première escale au 80ème étage, puis montée de 6 nouveaux étages pour se retrouver sur la première plateforme en plein air à près de 350m de hauteur.
Une montée supplémentaire est possible jusqu'au 102ème étage... mais le prix exhorbitant en vous dissuade rapidement. Et puis, avoir la tête à 350m ou à 380m... ça fait une grosse différence ?
Bref, du haut du plus haut building de New York, la vue est encore... bein "wow" again. Honnêtement, ça serait dommage de quitter la ville sans avoir vu ça:

La photo Quizz du jour est la suivante. Le premier qui trouve quel est ce lieu célèbre gagne un cracker au beurre de cacahuètes !
Voici la photo:

Un autre rendez-vous sympa m'attend cette matinée (non c'est pas une belle brune !), surtout en tant que Basketophile (et Sport Américainophile en général): la visite du Madison Square Garden. Pour les non-connaisseurs, il s'agit d'une des plus mythiques salles de spectacles / sports de la planète.

Aujourd'hui elle y accueille quotidiennement les New York Knicks (Basket), les New York Liberty (Basket Feminin) et les New York Rangers (Hockey) ainsi que spectacles, concerts et évenements en tous genres. Mais, dans le passé, s'y sont déroulés des évenements ayant marqué l'histoire du sport (combat Frazier/Ali, finales NBA, Stanley cup...) ou du spectacle (derniers concerts d'Elvis Presley, John Lennon...). Bref, du lourd.
Transformé en VIP la visite nous emmène dans les coulisses, les loges, les gradins et les vestaires des équipes pros.

L'impression une fois dans les gradins: ça ne semble pas si grand que ça finalement, mais... on s'y sent tout petit en tant que sportif.

Je n'ai pas encore parlé du métro au fait. Le métro à New York c'est... particulier.
Déjà, il fait 40° sur les quais et -10° dans les trains climatisés (ce qui me vaut une méchante crève au bout de 2 jours). Mais le plus marrant c'est quand même qu'une seconde d'innatention peut facilement vous valoir un détour de 20 minutes pour retourner au point de départ: plusieurs métros différents passent sur le même quai, pour la même ligne tous les trains ne s'arretent pas à toutes les stations (alternance de trains "Local" et "Express" et, le mieux, toutes les stations ne permettent pas de changer de quai pour aller dans l'autre direction (ce qui, parfois, peut vous conduire à sortir de la station, traverser la rue et rentrer de l'autre côté lors d'une correspondance).

Si on ajout à ça le fait que la carte du métro, une fois dépliée, fait 1m², il vous est alors impossible de masquer votre touristitude :o) Mais bon, après 1 petite journée de pratique ça va mieux (si on a le sens de l'orientation).

L'aprem était réservée à la visite du site de l'ONU, sur la rive est de Manhattan.
Malheureusement, après contrôles de sécurité drastiques et une petite heure d'attente dans le hall... plus de visites programmées pour la journée.
J'aurais quand même pu pénétrer dans l'enceinte du siège des Nations Unies, mais la déception est quand même là...

Proverbe du jour: Si du Madison Square Garden au siège de l'ONU à pieds tu veux aller, des ampoules grosses comme des yeux (bein quoi ?!) tu vas choper !

Après une balade tranquille (mais pas reposante) sur le pont de Brooklyn (immense pont suspendu avec un étage voitures et un étage piétons en bois) au coucher de soleil,...

... la soirée se termine à l'auberge qui organise un BBQ avec musique live dans le backyard...

Jour 20 : Statue de la Liberté (again), Soho, Rucker Park et Planet Hollywood

Dernière journée pleine à New York, je décide de ne pas repartir de là sans avoir des photos maison de Liberty... et Ellis Island...

...et Ellis Island...

Alors reprise du ferry en acceléré pour remédier à ça. Fait chi... mais bon, content quand même de l'avoir fait.

Apres déjeuner sympa à "Once upon a tart", où il fait bon manger des légumes, écumage des rues de Soho. A l'instar de Greenwich, ce quartier est particulier de par son ambiance et son architecture. Tous les bâtiments sont construits sur le même modèle du "cast-iron": une ossature en acier, des fenêtres encadrées de grandes colonnes et le tout surmonté d'une corniche minutieusement décorée.
Tout cela donne un style particulier et accueille de nombreux magasin "branchés" (stylisme, mode, art déco...).

J'ai même la chance, au détour d'une rue, de croiser... Mc Hammer :oD

Nous sommes le 22 Août et ce soir se déroule l'Elite 24 à Rucker Park, Harlem nord est. Il s'agit d'un match de Basket opposant les 24 meilleurs lycéens des Etats-Unis, retransmit en direct sur ESPN.
Rucker Park, un des playgrounds les plus célèbres du monde Basket, ayant vu s'affronter les plus grands joueurs tels que Julius Erving, Kareem Abdul Jabbar ou encore Wilt Chamberlain... vous croyiez que j'allais manquer ça ?! :Oo
Arrivé sur place, 1500 personnes s'entassent
dans les gradins montés autour du terrain pour l'occasion, un DJ pousse le son comme pas possible, des animations sur le terrain dans tous les sens (danse, concours de dunks, jetage de t-shirts...) et... des flics partout quand même.
Serais-je par hasard le seul non Harlemien ce soir ? On dirait bien... que c'est pas loin d'être le cas.
Mais je me trouve là, passant la soirée à 3 mètres de Chauncey Billups (Detroit Pistons) et Nate Robinson (NY Knicks) et un peu plus loin de Kenny Anderson (ex joueur des Knicks), l'ambiance est à tomber... CA c'est un pur moment !
Bon, ensuite, pour le match, on a devant nous 24 jeunes têtes brulées qui ont troqué leur cervau pour des aptitudes athlétiques hors-norme. Ca dunk et ça cross dans tous les sens, mais aucune défense, pas de passes et un score fleuve non révélateur. Certains de ces jeunes joueront dans quelques années en NBA, ils seront millionaires... et ils le savent.
Parti de là tout souriant... même si j'évite de peu une amputation du tympan droit à cause de l'énorme enceinte qui se trouvait à 20cm de ma tête :o)

Jour 21 : Brunch à Greenwich et départ pour JFK

C'est le dernier jour à NYC, le temps de préparer les affaires et la matinée est déjà bien entamée.
Il décide alors de s'offir un petit plaisir avec un méchant brunch à "La bonbonnière", réputé pour ça. Le service est un peu froid mais attentionné et les panckakes et autres saucisses, oeufs et... café à volonté (bottomless comme ils disent), parfait :o)

Viennent 2 heures douloureuses de portage de bagages dans le métro bondé et étouffant, debout, collés les uns aux autres, pour atteindre JFK Airport où mon avion décolle dans l'après-midi.

Le dialogue du jour:
Gorille de la sécurité après le détecteur de métaux: "Monsieur, s'il vous plaît"
Julien, en chaussettes, tenant péniblement d'une main sa ceinture et ses chaussures et de l'autre son baggy qui tente de descendre sur ses chevilles : "Oui ?"
Gorille: "Contrôle du sac"
Julien, commençant à l'ouvrir (le sac): "Voilà"
King Kong: "Pas toucher ! C'est moi qui ouvre"
J.: "OK"
KK, déballant un à un les plus minuscules objets se trouvant dans le sac: "Vous avez l'air anxieux"
J, yeux écarquillés: "Pardon ?"
KK, vidant le reste du sac sur la table: "Vous avez l'air nerveux"
J: "Ah... mouais"
KK: "Ca, c'est quoi ?"
J: "Euh, un mug ?"
KK: "Vous aimez les mugs"
J: "Bah pas spécialement, mais mes amis oui :o)"
KK, feuilletant mon journal de bord: "Et ça, c'est quoi"
J: "Euh, un calpin et du Français ?"
KK: "Et ça ?"
J, dubitatif: "Une clé USB !"
KK, sortant mon numéro de Slam spécial finales NBA: "Eh, cool, j'ai le même"
J, limite mort de rire: "J'ai vraiment l'air anxieux ?"
KK: "J'ai cru que vous planquiez quelque chose de liquide, vous pouvez y aller. Allé !"
KK s'en va alors en laissant tout mon barda sur la table... jusqu'à ce que KK 2 se pointe avec une autre victime.

Bref voilà. Ma conclusion: la prochaine fois que je prends l'avion... je me rase la barbe avant !
Avion à l'heure et vol sans encombre en direction d'Amsterdam. Déjà changé l'heure de la montre, je sais plus quelle heure il est où et je traverse la zone de nuit. Nuit qui fut donc... courte.

Jour 22: Amsterdam - Nice

Un fauteuil d'aéroport c'est pas confortable pour finir une nuit, même en cuir.
Un café devant la finale de Handball des JO et la victoire des Français, c'est mieux.
Encore 2 heures de vol et me voici de retour dans ma ville natale après 3 semaines de vadrouille.
Courage mon p'tit père, demain... c'est boulot ;o)


The end...